Un second souffle pour le Chameau du CNMR
Par un arrêt en date du 22 mai 2002, la cour d’appel de Paris a infirmé l’ordonnance rendue par le tribunal de Grande Instance de Paris en date du 16 novembre 2001 à la demande de la société JT International qui interdisait la diffusion d’une affiche représentant un chameau.
Ces affiches vont enfin pouvoir être accrochées sur les murs des écoles, collèges et lycées. On peut parler de victoire de David contre Goliath !
Nous vous proposons de télécharger le communiqué de presse suite au procès d’appel ainsi que le communiqué de presse et le dossier de presse de la journée mondiale sans tabac.
Pour la deuxième année consécutive, le Comité National contre les Maladies Respiratoires se mobilise en participant à la journée mondiale contre la BPCO
Le 19 novembre, les comités départementaux du CNMR organisent des actions d’information auprès du public.
CDMR 34 Mercredi 19
Hérault Hôpital Arnaud de Villeneuve
Stand d’information
CDMR 57 Jeudi 20 de 9h00 à 17h00
Moselle Centre Leclerc de Thionville
Stand d’information, mesure du souffle
CDMR 59 Mercredi 19 de 10h00 à 17h00
Nord Centre Auchan de Villeneuve d’Ascq
Stand d’information, mesure du souffle
CDMR 69 Vendredi 14
Rhône Conférence de presse
Galerie marchande de Lyon
Stand d’information, mesure du souffle
CDMR 75 Mercredi 19 de 10h00 à 17h00
Paris Maison du Poumon - 66 Bd St Michel - 75006 Paris
Stand d’information, mesure du souffle
Siège CRAMIF
Stand d’information, mesure du souffle
CDMR 86 Mercredi 19 de 9h00 à 18h00
Vienne Hôpital Jean Bernard de Poitiers
Stand d’information, mesure du souffle
CDMR 92 Lundi 10 de 14h00 à 17h00
Hts de Seine CPAM de Boulogne Billancourt
Stand d’information, mesure du souffle
Vendredi 14 et Samedi 15 de 12h00 à 17h00
Centre Leclerc de Rueil Malmaison
Stand d’information, mesure du souffle
Lundi 17 de 14h00 à 17h00
CPAM du Plessis Robinson
Stand d’information, mesure du souffle
Cette partie retrace la vie du CNMR sur tout un siècle avec :
Enfin, vous y découvrirez aussi la fabuleuse histoire du Timbre antituberculeux.
Le souffle, c’est la vie
La mission du CNMR est la promotion de la santé respiratoire. Il s’est donc fixé pour cela trois objectifs :
L’information et la prévention des pathologies respiratoires et de leurs facteurs de risque
L’aide aux malades respiratoires
Le soutien à la recherche scientifique en pneumologie
Des campagnes nationales sont menées chaque année en direction des jeunes avec la célèbre « Campagne Nationale du Timbre », en direction également du grand public pour inciter par exemple les parents à faire dépister l’asthme de leur enfant, améliorer la diététique au quotidien, ou alerter sur les dangers du tabagisme.
Des documents d’information (brochures, affiches, cassettes vidéo, CD-Rom) adaptés à des publics ciblés (jeunes, grand public, patients…) sont réalisés et largement diffusés.
Des dossiers sur les différentes maladies respiratoires et leurs facteurs de risque sont préparés pour les médias, en vue d’être relayés par la grande presse.
Le CNMR est la structure associative qui soutient de la façon la plus importante la recherche pneumologique clinique et épidémiologique française. Chaque année, un Conseil Scientifique de 18 membres attribue en toute indépendance des subventions de 14 000 € environ à de jeunes chercheurs.
Le soutien financier aux malades respiratoires en difficulté est une activité importante. Chaque année, près de 1000 personnes perçoivent une aide financière ponctuelle (moyenne de l’aide = 300 €) qui leur permet de répondre à une situation d’urgence. Ces aides sont accordées dans des délais très brefs par une commission d’aide sociale.
Des centres éducatifs respiratoires sont mis en place au sein de nombreux comités départementaux pour aider les patients asthmatiques à mieux gérer leur maladie.
Des centres de sevrage tabagique sont créés.
Un programme « Ecole Sans Tabac » est mis en place au sein des établissements scolaires (collèges et lycées) en liaison avec les ministères de l’Education Nationale et de la Santé.
Des séminaires et ateliers sont organisés pour les professionnels de santé et les acteurs de terrain concernés par l’éducation sanitaire.
Un devoir envers nos généreux donateurs :
80 % des ressources du Comité National et de ses Comités Départementaux proviennent de la générosité du public. Il est donc bien naturel que nos comptes soient rendus publics chaque année, après avoir été certifiés par un Commissaire aux Comptes et approuvés par l’Assemblée Générale annuelle.
La loi 91-772 du 7-8-1991 a marqué une étape importante dans le fonctionnement des associations faisant appel à la générosité du public. Le législateur a, en effet, à cette occasion, mis en exergue deux principes fondamentaux :
Une nécessaire transparence des comptes vis à vis des donateurs : la consultation doit être possible sur simple demande
L’établissement d’un compte d’emploi des ressources permettant de s’assurer que les fonds collectés sont bien employés conformément à l’objet social de l’association.
Rappelons enfin que les pouvoirs publics, que ce soit par l’intermédiaire de la Cour des Comptes ou de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales), ont désormais un droit de regard sur la comptabilité des associations.
Chaque Comité Départemental est une entité juridique indépendante et a donc l’obligation, pour bénéficier de l’ « agrément » du Comité National, de tenir une comptabilité selon des règles identiques à celles existant au niveau du Comité National. Les comptes correspondant à votre département sont donc à votre disposition. Vous pouvez en faire la demande au siège de votre Comité Départemental.
Le tabagisme est devenu pour notre organisation le combat prioritaire, l’ennemi public n°1 de santé publique, le défi majeur du siècle qui vient.
En effet, si la tuberculose continue d’être une pandémie emportant chaque année les vies de millions de personnes dans le monde, le tabagisme est lui aussi devenu une terrible épidémie mondiale : en 2020, le tabac causera 10 millions de décès dans le monde.
C’est pourquoi, symboliquement, nous avons décidé de ne plus utiliser le nom du vénérable Comité National contre les Maladies Respiratoires et la Tuberculose : puisqu’il pouvait aussi s’appeler Comité National contre les Maladies Respiratoires et le Tabac, nous avons choisi plus simplement Comité National contre les Maladies Respiratoires.
Le C.N.M.R. est dirigé par un conseil d’administration comprenant trente membres, assistés de quatre membres de droit. Les 30 membres se répartissent en 3 collèges :
· 1er collège : 18 membres représentant les comités départementaux agréés, c’est à dire les comités respectant les règles de fonctionnement définies par le Comité National. Ces représentants sont élus par les présidents de ces comités regroupés en régions,
· 2ème collège : 6 membres reconnus par leurs hautes fonctions ou leur compétence particulière dans le domaine médical, élus au scrutin secret par l’assemblée générale après appel de candidatures auprès des comités départementaux agréés ; ces six membres ne peuvent en aucun cas être issus d’un comité déjà représenté du fait de l’application des dispositions de l’alinéa précédent ;
· 3ème collège : 6 personnalités qualifiées, prises en dehors des comités départementaux agréés, élues par l’assemblée générale sur une liste proposée par le conseil d’administration et comportant au plus dix noms ;
· quatre membres de droit avec voix consultative :
SI vous souhaitez connaître la composition actuelle du Conseil d’Administration, cliquez ici.
Le Conseil d’Administration élit un Bureau de 7 membres. Si vous souhaitez connaître la composition actuelle du Bureau, cliquez ici.
La réunion des membres agréés, associés, d’honneur, bienfaiteurs, actifs ainsi que des personnalités qualifiées et des représentants de l’Etat siégant au conseil d’administration constitue l’assemblée générale du C.N.M.R.
Si vous souhaitez télécharger nos statuts, cliquez ici.
Une petite équipe pour de grandes missions….
Elisabeth Tissot: Directrice
elisabeth.tissot@lesouffleclavie.com
Kouroussa M’Bae : secrétaire
kouroussa.mbae@lesouffleclavie.com
Grégory Gerion : Chef Comptable
gregory.gerion@lesouffleclavie.com
Catherine Akari : Responsable Communication
catherine.akari@lesouffleclavie.com
Sandrine Ternant : Service Donateurs
sandrine.ternant@lesouffleclavie.com
Suzel Lange : adjointe au chef comptable
suzel.lange@lesouffleclavie.com
Christine Migliore : Hôtesse d’accueil
christine.migliore@lesouffleclavie.com
Pour la réalisation de nos objectifs et la promotion de la santé respiratoire, le CNMR mène chaque année de nombreuses opérations. Pour vous permettre de mieux suivre ces actions, nous vous proposons de télécharger nos rapports d’activités.
Vous y trouverez un objectif commun à toutes les années :
Pour télécharger nos rapports :
Rapport 1997-1998
Rapport 1998-1999
Rapport 1999-2000
Rapport 2000-2001
C’est prendre de l’oxygène dans l’air qui nous entoure et y rejeter du gaz carbonique.
L’oxygène sera amené aux différentes cellules de l’organisme par les globules rouges du sang. Les poumons sont le lieu de cet échange.
A chaque respiration, ils se gonflent et se vident sous l’effet des muscles respiratoires. L’air est amené par les bronches puis les bronchioles jusqu’aux alvéoles, le long desquels passent les vaisseaux pulmonaires ; c’est là que se réalisera l’échange.
La sensation de difficulté à respirer est très complexe ; on peut la ressentir quand une (ou plusieurs) des étapes de la respiration ne se déroule pas correctement :
La première mesure du souffle est celle que le patient peut faire en constatant pour quel niveau d’activité apparaît la gène (marche à plat, au troisième étage d’un escalier, en courant).
Les appareils qui permettent de mesurer le souffle avec précision se trouvent soit chez les pneumologues soit dans les consultations hospitalières. Ils permettent de mesurer les volumes que les poumons peuvent déplacer, la force des muscles respiratoires, la capacité d’échange des alvéoles, la gène au passage dans les bronches ; il est aussi possible de savoir si les poumons comportent des parties qui ne servent pas normalement aux échanges. On peut mesurer la quantité d’oxygène ou de gaz carbonique dans le sang.
On peut aussi apprécier plus simplement le souffle (avec moins de précision) avec le débit-mètre de pointe ou peak-flow ; c’est un petit appareil peu coûteux que chaque personne peut avoir sur soi et qui permet de surveiller l’évolution de son souffle facilement ; il est très utile surtout quand il peut y avoir des variations rapides et éventuellement dangereuses (asthme sévère par exemple).
Parmi les examens disponibles pour étudier les causes de l’essoufflement, il faut faire une place à part à l’épreuve d’effort; elle nécessite une installation compliquée mais permet d’étudier avec précision comment l’organisme s’adapte à l’exercice du point de vue cardiaque, respiratoire et musculaire.
La première défense se trouve dans les cavités nasales où l’air est filtré, humidifié et réchauffé.
Ensuite intervient un système très efficace : le tapis muco-ciliaire. Les cellules qui recouvrent les voies respiratoires produisent un mucus qui les recouvre d’une fine couche ; ce mucus est remonté vers le nez et la bouche par des cils microscopiques qui battent en permanence et assurent un nettoyage très efficace.
Enfin, on trouve avec les cellules qui recouvrent les muqueuses et les alvéoles des cellules chargées de la défense contre les microbes et les virus soit en fabriquant des anticorps soit en les détruisant. Bien sûr, la qualité du système immunitaire (en dehors de l’appareil respiratoire) est une barrière importante des moyens de défense de l’organisme en général et de l’appareil respiratoire.
Il existe plusieurs types d’allergie dont :
Une personne qui souffre d’asthme décrit des crises durant lesquelles elle présente une gène respiratoire brutale accompagnée de sifflements. Ces crises peuvent survenir suite à un effort, lors de l’exposition à des produits auxquels elle est allergique, ou la nuit.
Durant la crise, les bronches se rétrécissent, s’enflamment et sécrètent du mucus ; cette association est à l’origine des difficultés de respiration. Entre les crises, le malade se sent bien. Pendant ces périodes de calme, il faut savoir qu’il persiste au niveau des bronches une inflammation permanente qui les rend très irritables.
Cette inflammation peut se mesurer de différentes façons, la plus facile étant la spirométrie. C’est cette inflammation qui impose de suivre un traitement de fond.
A l’origine de l’asthme, il y a souvent (pas toujours) une allergie c’est-à-dire une réaction brutale, parfois explosive, vis-à-vis d’un produit normalement présent dans l’environnement (pollens, poils d’animaux, acariens de la poussière…). Cette réaction allergique consiste, au niveau bronchique, en une inflammation aiguë de la paroi avec encombrement par du mucus et spasme des muscles de la paroi.
Selon la gravité de l’asthme, les crises peuvent survenir de façon très espacée (quelques crise par an) ou très rapprochée, parfois chaque jour. Dans les formes discrète cette inflammation peut ne provoquer que des quintes de toux difficiles à calmer.
Selon la fréquence, il peut ne comporter que la prise de sprays broncho-dilatateurs (qui ouvrent les bronches) au moment de la gène; parfois il y a besoin de prendre des broncho-dilatateurs en permanence (à durée d’action prolongée) en les associant à un traitement de l’inflammation bronchique. Dans les formes les plus sévères, on peut avoir recours à la cortisone par la bouche ou en injection soit au moment des crises soit en continu pendant des périodes plus ou moins longues.
Dans certains cas, on peut être amené à utiliser des broncho-dilatateurs par voie orale comme la théophylline, des médicaments anti-allergie ou certains traitements spécifiques de l’asthme d’effort. A l’opposé, dans les cas relativement modérés, la prise régulière d’un traitement de l’inflammation bronchique peut espacer les crises à lui seul. Dans tous les cas, le travail du médecin consistera à trouver la dose minimum permettant un bon équilibre de la maladie et les spirométries les plus proches possible de la normale.
C’est dans la surveillance de l’asthme que le suivi régulier du souffle par la mesure du débit de pointe (ou peak-flow) est le plus utile pour permettre d’étudier la stabilité du souffle et le besoin éventuel de modifier le traitement ou pour repérer rapidement, parmi les crises, celles qui risquent d’être graves. Une surveillance régulière ainsi qu’un traitement bien suivi sont les meilleurs garants contre la survenue de crises très graves nécessitant l’hospitalisation en urgence. Heureusement la grande majorité des cas d’asthme permet une vie normale avec un suivi régulier. Les cas d’asthme sévère, difficiles à soigner malgré un traitement bien suivi, sont relativement peu fréquents.
Un fumeur sur deux est atteint d’une bronchite chronique. La plupart ne le sait même pas. Pourquoi ? Car les premiers signes sont presque anodins : « tousser et cracher » sont souvent considérés comme normaux pour les fumeurs. Pourtant, ils sont avant-coureurs d’une maladie grave et très évolutive.
L’irritation des bronches par le tabac entraîne une inflammation.
L’inflammation se traduit par :
Un afflux de globules blancs et d’œdème qui épaississent la paroi des bronches
Une production excessive de mucus par les glandes bronchiques
La sécrétion de mucus permet normalement de piéger les impuretés respirées. Les cils vibratiles qui recouvrent la paroi des bronches font remonter ces sécrétions pour en débarrasser l’appareil respiratoire. Or la fumée de tabac paralyse et détruit ces cils. Comme la sécrétion de mucus est plus importante, le mucus s’évacue mal et encombre le conduit bronchique. Ceci facilite l’infection des bronches et aggrave encore leur inflammation.
Avec les années, les conduits bronchiques à parois épaisses et très altérées vont laisser de moins en moins bien passer l’air et empêcher de plus en plus l’oxygène d’atteindre les alvéoles (zone des échanges gazeux). L’organisme va finir par manquer d’oxygène.
Si l’on tousse et crache un peu chaque matin 3 mois par an et depuis 2 ans, c’est que l’on a une bronchite chronique. Attention, cette maladie peut commencer à tout âge !
Pourtant, au début de la maladie, l’auscultation pulmonaire est normale. La radiographie des poumons aussi. C’est pourquoi il est très important de mesurer la maladie en réalisant une exploration fonctionnelle respiratoire (EFR). C’est un examen très facile à faire et indolore qui consiste à souffler dans un appareil appelé spiromètre. On mesure ainsi le freinage au passage de l’air dans les bronches.
Lorsque la maladie s’aggrave au fil des années du fait de la poursuite de l’irritation par le tabac et de la répétition des infections, le malade devient essoufflé lors des efforts puis même au repos. On dit qu’il est devenu un insuffisant respiratoire.
Un seul traitement : l’arrêt du tabac qui, seul, permet de limiter l’évolution de la maladie. Certains médicaments (broncho-dilatateurs) permettent cependant, ponctuellement, de diminuer l’essoufflement.
En France, la bronchite chronique c’est :
Les cancers de la plèvre peuvent avoir deux origines très différentes.
Le plus souvent la plèvre est le siège de métastases. Une tumeur dite primitive : du sein, du poumon (cancer du poumon), du tube digestif, a émis des métastases qui se greffent sur la plèvre
La cancérisation de la plèvre elle-même est moins fréquente, et porte le nom de mésothéliome. Cinquante à 85% des mésothéliomes auraient pour origine une exposition à l’amiante.
Les symptômes
Les symptômes de ces deux formes sont cependant semblables :
La plèvre est une sorte de sac très mince qui entoure les poumons, n’y laissant entrer que les grosses bronches et les vaisseaux. Elle tapisse aussi l’intérieur de la cavité du thorax. Ce sac ne contient habituellement qu’une vingtaine de millilitres d’un liquide qui sert surtout à permettre le glissement du poumon dans la cage thoracique lors des mouvements respiratoires.
Comme beaucoup d’autres maladies, le cancer peut provoquer une accumulation (épanchement) de liquide dans cette poche : c’est la pleurésie.
Les pleurésies cancéreuses ont en commun d’être abondantes, de se reproduire souvent.
La cancérisation de la plèvre peut se faire par :
la greffe de cellules cancéreuses venant (par le sang ou par proximité) d’un autre organe. On parle alors de pleurésie secondaire dite aussi métastatique. Le cancer du poumon est le plus fréquent. Pratiquement tous les sites cancéreux peuvent donner des métastases pleurales. Dans 40% des cas on ne retrouve pas le cancer primitif.
la cancérisation des cellules de la plèvre. On parle alors de mésothéliome. Il représente 5 à 10% des pleurésies malignes dans les régions industriellement exposées.
Fréquemment dans ce cas, ce sont des fibres d’amiante provenant de l’air inhalé qui sont à l’origine de la cancérisation (fibres longues d’amphiboles ou fibres de chrysotile plus utilisées récemment).
L’exposition à l’amiante est souvent ignorée du patient, peu importante en volume, transitoire Elle est le plus souvent ancienne : une quinzaine d’années au moins.
Le diagnostic
Quelle que soit l’origine de la tumeur, le diagnostic doit être fait par ponction, biopsie pleurale et dans les cas plus difficiles, thoracoscopie.
Pour les tumeurs secondaires le traitement consiste en :
Les tumeurs métastatiques ont une évolution presque constamment défavorable : elles traduisent la dissémination du cancer primitif.
Le mésothéliome évolue vers un envahissement douloureux des plèvres, plus ou moins vite. Là aussi les soins de confort sont essentiels.
Merci au Dr Jacques BERRUCHON, Centre Hospitalier de la Roche sur Yon (85), auteur de ce texte.
Les inflammations répétées, les bronches abîmées forment le lit du cancer du poumon. Il se présente comme un gros bourgeon. Il commence dans la paroi des bronches et, en grossissant, va boucher la bronche, s’étendre vers le poumon et l’envahir.
(Photo bourgeon d’un cancer du poumon)
Le risque de développer un cancer du poumon est d’autant plus élevé que :
Le cancer du poumon peut rester très longtemps silencieux. Il peut se révéler par
Le diagnostic se fait en réalisant une bronchoscopie (fibroscopie bronchique) qui permet de voir le cancer dans les bronches et de faire une biopsie (prélèvement).
la chirurgie qui permet d’enlever une partie ou la totalité du poumon atteint
la chimiothérapie
la radiothérapie
L’efficacité de ces traitements dépend de la précocité de la découverte du cancer.
En France, le cancer du poumon c’est
23 000 morts par an
l’augmentation de sa fréquence en a fait et de loin le cancer qui tue le plus d’hommes en France aujourd’hui
La tuberculose est une maladie infectieuse dûe au Mycobacterium tuberculosis ou bacille de Koch (BK). Sa localisation la plus fréquente est pulmonaire.
Fléau de l’humanité depuis ses origines, elle demeure une maladie d’actualité.
Car la tuberculose est d’autant plus fréquente que règnent la pauvreté, la promiscuité, la dénutrition, l’analphabétisme ou la guerre.
Mais aussi parce que l’altération des défenses immunitaires des sujets infectés par le VIH explique sa réémergence en Occident et sa flambée dans les Pays en Développement.
L’OMS estime que l’avenir est préoccupant à la fois en raison du nombre de nouveaux cas attendus (12 millions en 2005) et d’une possible diffusion de bacilles multirésistants aux antibiotiques.
La pneumonie (du grec pneumôn : poumon) définit l’infection du poumon. Elle correspond à ce que dans un sens très large on caractérise dans le public par le terme de congestion pulmonaire.
L’atteinte élective ou prédominante de l’une ou l’autre des structures des poumons a conduit à individualiser plusieurs formes anatomiques et cliniques :
L’identification précise de la cause infectieuse implique des examens complémentaires qu’on ne réalise bien souvent que dans les formes graves ou secondairement aggravées.
D’un point de vue pratique il est désormais d’usage de distinguer les pneumonies communautaires, nosocomiales et des immunodéprimés .
Le tabac ne peut être considéré uniquement comme un plaisir car c’est un plaisir extrêmement dangereux.
De par sa composition, le tabac est un tueur perfide et silencieux. Il fait aujourd’hui 60 000 morts - 57 000 hommes et 3000 femmes - chaque année en France (tabagisme actif).
Par ailleurs, on estime à environ 3 000 le nombre de personnes non fumeurs qui décèdent pour avoir respiré la fumée de tabac de fumeurs (tabagisme passif).
Le délai de survenue des maladies liées au tabac est de 20 à 30 ans. Si la consommation actuelle de tabac se poursuit, on estime qu’en 2025, le tabac entraînera la mort de 160 000 Français par an dont 50 000 femmes. La mortalité liée au tabagisme féminin sera plus que multipliée par 10.
Pour dire les choses autrement, un fumeur sur 2 décèdera des suites de son tabagisme.
Le poumon est la cible privilégiée des contaminants de l’air pour les raisons suivantes :
la quantité d’air qui transite tous les jours par nos poumons est considérable : 12 à 15000 litres d’air
contrairement à ce qui se passe pour l’eau et pour les aliments nous ne pouvons pas choisir l’air que nous respirons.
Les particules les plus nuisibles sont les plus petites. Elles sont inhalées (respirées) inconsciemment et pénètrent jusqu’aux poumons.
Les risques peuvent se manifester dans les 3 ambiances de vie principales :
à l’extérieur, risque lié à la pollution atmosphérique
à la maison, risque lié aux allergènes et aux produits chimiques
au travail, risques professionnels envisagés dans une autre rubrique de ce site.
Cette partie vous présente
Près de 75% des personnes se disent gênées par la fumée des autres. Pourtant, les risques liés au tabagisme passif restent largement sous-estimés : les non-fumeurs sont seulement 15 % à craindre les maladies liées au tabac.
Pourtant la preuve est faite, de manière scientifique, le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé.
La loi n°91-32 (dite « loi Evin ») du 10 janvier 1991 pose clairement le principe de l’interdiction de fumer dans les locaux à usage collectif et institue un droit des non-fumeurs à la protection de leur santé. Il est interdit de fumer dans tous les locaux à usage collectif, clos ou couverts, notamment dans les lieux de travail, d’enseignement ou de loisirs et les moyens de transport, sauf dans les emplacements expressément réservés à cet effet.
Le secteur privé et le secteur public sont soumis aux mêmes obligations. Dans tous les locaux affectés à l’usage du public, la loi oblige clairement l’identification de zones fumeurs et non-fumeurs, lorsque les locaux permettent de mettre à la disposition des fumeurs de tels emplacements. Les zones fumeurs doivent bénéficier d’une ventilation définie par un texte réglementaire afin d’éviter que la fumée du tabac n’atteigne les zones non-fumeurs.
(scan autocollant zone non fumeur)
Ces établissements commerciaux sont soumis aux mêmes exigences que tous les locaux affectés à l’usage du public afin de respecter les non-fumeurs. Les textes prévoient les conditions d’aménagement d’un éventuel espace fumeur.
Il est interdit de fumer dans les hôpitaux et établissements de santé. Comme dans tous les lieux publics et lieux de travail, la direction est tenue de faire respecter la loi. L’hôpital doit être un lieu exemplaire.
Il est interdit de fumer dans les gares (même dans les lieux ouverts au grand air s’ils sont couverts), les services de transport public urbain de la région Ile-de-France, les autocars, les aéroports et les transports aériens de moins de deux heures. Des zones fumeurs peuvent être réservées dans les gares routières, ferroviaires et dans les aéroports. Comme dans tous les lieux publics, le responsable de l’établissement est tenu de faire respecter les dispositions législatives réglementaires.
L’interdiction de fumer peut s’appliquer dans les bureaux individuels.
Dans l’entreprise, l’interdiction de fumer vise tous les lieux à l’exception des bureaux individuels. Tant qu’un bureau individuel n’accueille qu’une personne, il ne constitue pas un « lieu affecté à un usage collectif ».Mais lorsqu’une deuxième personne pénètre dans un bureau, celui-ci devient un espace collectif, dans lequel la protection du non-fumeur doit être assurée. Il devient donc interdit d’y fumer.
Il n’est pas obligatoire de créer des zones fumeurs.
Dans les lieux affectés à l’ensemble du personnel ou dans les locaux de travail, l’employeur a la faculté d’aménager des espaces fumeurs si les locaux permettent d’assurer la bonne cohabitation entre fumeurs et non-fumeurs. Dans le cas où l’employeur décide de créer ces espaces, il doit s’agir soit de locaux spécifiques, soit d’espaces délimités.
La loi prévoit l’interdiction de fumer dans les écoles, collèges, lycées, publics ou privés, ainsi que dans les universités et lieux d’enseignement professionnel. Dans ces locaux :
Les lieux, même découverts, fréquentés par les élèves sont non-fumeurs. Les textes interdisent donc à un chef d’établissement d’autoriser des élèves ou des professeurs à fumer pendant les cours ou dans la cour de récréation.
Des salles fumeurs, distinctes des locaux d’enseignement et des salles réservées aux professeurs, peuvent être mises à la disposition du personnel.
Dans les lycées (lorsque les locaux sont distincts des collèges), dans les établissements supérieurs et de formation professionnelle, des salles spécifiques peuvent être mises à la disposition des fumeurs. Celles-ci ne sont accessibles qu’aux élèves d’au moins 16 ans.
Pour faire respecter cette loi au sein des établissements scolaires, le CNMR propose le programme « Ecole sans Tabac ».
Le décret prévoit essentiellement des amendes :
600 à 1300f pour les fumeurs qui fumeraient en dehors des zones autorisées (contravention de troisième classe) :
3 000 à 6 000f pour les responsables des locaux concernés, pour les infractions relatives au respect des normes pour les fumoirs, la ventilation et la signalisation (contravention de cinquième classe).
Cliquer ici pour télécharger les textes officiels de la Loi Evin.
Cliquer ici pour télécharger les textes officiels du décret d’application
Que faire pour se protéger et protéger les autres du tabagisme passif ?
Evidemment, pour protéger des méfaits du tabac et protéger ceux qui vous entourent, la meilleure solution est encore d’arrêter de fumer.
Si vous ne souhaitez pas vous arrêter de fumer pour le moment, essayez toutefois de respecter un certain nombre de principes :
Ne fumez pas en présence de non-fumeurs, particulièrement d’enfants.
Respecter les zones fumeurs et non-fumeurs quand vous êtes dans un lieu public.
Ayez le réflexe de sortir quand vous êtes dans un endroit qui ne prévoit pas de lieux fumeurs.
SI VOUS ETES NON-FUMEURS
S’il vous arrive, au restaurant ou dans un autre lieu, d’être gêné par la fumée, vous pouvez, après avoir vérifié que vous ne vous situez pas dans une zone fumeurs, demander à la personne qui fume de bien vouloir éteindre sa cigarette.
L’objectif des Centres d’Education Respiratoire est d’apprendre au malade respiratoire à mieux connaître sa maladie.
De meilleures connaissances lui permettront en effet
Le propos n’est pas d’en faire des écoles, mais d’utiliser les méthodes pédagogiques modernes d’éducation à la santé : travail en groupe, réflexions à partir de jeux, utilisation de CD-Rom, animations…
Les CER se consacrent actuellement à l’éducation des asthmatiques. La bronchite chronique, l’emphysème devraient bientôt entrer dans le champ de travail de ces centres.
Le Centre d’Education Respiratoire s’organise autour d’une équipe d’animation composée généralement
Il existe actuellement 9 Centre d’Education Respiratoire. Ils dépendent tous directement du Comité Départemental contre les Maladies Respiratoires du département.
Ils sont situés dans les villes suivantes :
Merci au Dr Jacques BERRUCHON, Centre Hospitalier de la Roche sur Yon (85), auteur de ce texte.
Vous êtes atteint d’une pathologie respiratoire et vous êtes en but à des difficultés matérielles ponctuelles, conséquence de vos problèmes de santé?
Le CNMR et ses Comités Départementaux peuvent vous aider à traverser cette période difficile en vous accordant une aide financière.
Le montant de ces aides se situe, en moyenne, entre 1000 F et 5000 F.
Léa Schillinger, Thorens les Glières (74): Je souhaite recevoir l’affiche du cow boy : “Ne te laisse pas rouler par la cigarette” pour mon école, Co…
Esther Jallot, Dijon (21) Je souhaite vivement arrêter de fumer mais je n’y arrive pas, que puis-je faire? Tout d’abord vous pouvez consulter notre r…
Nathalie Regrigny, Paris (75) Je souhaite me rendre dans un centre de sevrage tabagique, comment trouver le plus près de chez moi? Nous pouvons vous…